Pascal et sa Mafia liègeoise ont joué à Faerie Noire dernièrement, et nous avons sur Twitter ce compte-rendu de bonne Fatalité :
« Le cadre/ J’ai fait un scénario de braquage différent de celui proposé dans le bouquin parce que les enjeux et le climax ne me parlaient pas.
Donc une revisite de « Ocean’s 5 » pour braquer le casino du Touquet (où il y a deux casinos) pour braquer la réserve de Horse du Bénédictin qui contrôle le trafic sur la côte (en plus de ses casinos).
Les joueurs sont réunis dans un bar/bordel de Pigalle (« Le Clapier ») pour expliquer les tenants et aboutissants et se voir remettre les plans (incomplets) du casino. Dany le Marin, qui réunit la bande au départ, est lui introuvable.
La rencontre, le trajet, le repérage ont fait la majeure partie de la soirée. Le braquage étant le climax.
Et honnêtement il n’y avait besoin de rien de plus.
Les PJ sont libres de monter le plan comme ils le souhaitent, l’objectif est de se retrouver dans le bureau du Bénédictin qui est le seul accès vers la « réserve de Horse ». Ce passage mène vers quelque chose de plus mystique. Fin est libre l’idée est faire le casse du siècle.
La dynamique de jeu/ J’avais un peu peur à la première lecture et je pensais même le motoriser par le système de Hellywood mais en fait c’est super simple !
Une fois bien expliquée la différence entre les phases « fiche + surpassement » et « main + envoyer la sauce », ça roule tout seul. Le hasard de « pair ou impair » dans la pioche répondant au reste si besoin.
Je l’ai joué plutôt pulp et pas punitif avec accès facile à de la Horse pour refaire la main si besoin. C’est un one-shot et j’aime que les PJ prennent des initiatives. Juste assez dur pour de l’épique mais pas de frustration.
Pour le reste, c’est passé assez naturellement dans un schéma très narratif alors que mes PJ du jour ne sont pas forcément des habitué.es du genre. La dynamique est hyper fluide et les règles sont discrètes mais efficaces.
Pour la prochaine, j’ajouterai un tableau « bingo » avec des listes d’expressions d’argot à placer pour éventuellement récupérer des cartes. Pour plus de couleur encore. Pas tant pour rendre des cartes.
Et pour finir un document « printer friendly recto/verso » des cartes rejetons/métiers serait bien parce qu’on se ferait volontiers faire des jeux chez un imprimeur spé à Liège (ou en acheter à Fred).
Conclusion sur les règles et leur impact : le système est parfait pour un jeu apéro sur le pouce, mais tient le choc sur plus long terme. C’est simple, fluide, efficace et bien dans le ton du thème.
L’univers/ alors c’est vraiment bluffant comme le référent commun est fort dans ce jeu. Bien plus que je n’imaginais. PJ tou.te.s dans la 40aine. L’ambiance s’est installée dès les premiers échanges et est restée jusqu’au bout sans effort.
Si bien que je n’ai pas fait la moitié des scènes prévues et j’ai laissé les PJ faire leur chemin eux-mêmes en mode sandbox avec juste quelques balises pour conduire au climax.
On oscille entre du Audiard, du San Antonio, du Nestor Burma sans jamais vraiment se figer dans l’un ou l’autre. Comme dit plus haut, j’ajouterai un glossaire d’argot encore plus complet pour fleurir encore les échanges.
Voilà, avec un peu plus de détails. Là je fourmille d’idées de scénarios à jouer en épisodes indépendants avec la même équipe ou en one-shot. Une évasion d’un membre de la bande, une histoire de sosie, un meurtre à Pigalle…
… une histoire d’amour qui tourne mal à Saint Tropez, une enquête à Liège avec Maigret aux trousses, …
Bref, Faerie Noire, c’est bon, mangez-en ! »
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